Je vous propose maintenant de découvrir une croyance limitante (pilote automatique inconscient) fort répandue : « SOIS PARFAIT ». Elle fait suite aux précédents articles sur les croyances « SOIS FORT » et « FAIS PLAISIR ». Il se peut que vous vous reconnaissiez un peu dans chacune d’entre elles. Ce n’est pas grave !
Pour ceux qui préfèrent la lecture, vous trouverez ci-après la retranscription de cette vidé
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Dans les articles précédents sur les croyances, je vous ai indiqué que chacun d’entre nous a un « modèle du monde » constitué de croyances qui nous pilotent à notre insu. Certaines sont aidantes, d’autres sont limitantes. La personne qui est formatée sur cette croyance « Sois parfait » se dit : « je préfère le faire moi-même, ce sera mieux fait », « je ne peux faire pleinement confiance aux autres » « ce n’est encore assez bien ».
Si vous êtes pilotée par cette croyance, vous êtes une personne très exigeante avec vous-même et avec les autres. Vous avez appris très tôt que ce que vous faites n’est jamais assez bien pour être aimé et apprécié. Vous passez beaucoup de temps à produire un travail de qualité, voire à faire de la sur qualité. Vous êtes hyper-sensible à la critique et craignez l’échec.
Côté positif, cette croyance vous amène à être centré sur les détails et à faire un travail de précision. Travailleur, vous ne vous contentez pas d’à peu près et placez la barre toujours plus haut, ce qui vous permet de progresser. Votre vocabulaire est très précis et vous creusez souvent en posant de nombreuses questions.
Côté négatif, vous êtes exigeant et avez du mal à déléguer. Vous partez en croisade lorsque les choses ne sont pas faites selon vos critères et vous pouvez paraître trop contrôlant par votre côté perfectionniste. En tant que parent ou manager, vous avez tendance à relever les erreurs et les failles chez l’autre, à sur-contrôler, ce qui s’avère vite démotivant. Vous ne vous donnez pas le droit à l’erreur et avez tendance à masquer vos erreurs ou à avoir du mal à les reconnaître. Vous avez du mal à trouver une solution médiane qui ne répond pas à votre idéal de perfection. Vous pouvez avoir du mal à passer à l’action si vous n’êtes pas sûr de pouvoir le faire bien. Vous risquez d’avoir du mal à gérer votre temps.
Pour assouplir cette croyance, vous avez tout intérêt à apprendre à vous écouter et à vous poser les questions suivantes :
- Quel est le niveau de qualité requis pour ce travail ?
- Quelles sont les qualités de ceux que je côtoie ?
- Quelles sont mes qualités ?
- Comment puis-je apprendre à déléguer ?
- Et si je n’étais pas parfait, que se passerait-il ?
Vous pouvez par exemple affirmer :
« j’ai le droit à l’erreur»
« je fais de mon mieux», comme l’évoque l’un des accords toltèques
« j’ai de la valeur même si je ne suis pas parfait »
« je vais à l’essentiel »
Commentaires
Bonjour Sylvie
Je suis avec intėrêt tes notes sur les croyances limitantes et j'ai lu un livre de Christel Petitcollin /je pense trop comment canaliser ce mental envahissant/ et qui donne des explications intéressantes sur le fonctionnement particulier du cerveau d'une partie de la population et dans laquelle ces croyances sont trės marquėes . Peut être le connais tu ?? Il y a des informations sur un dėveloppement à suivre.
Merci pour le travail et le partage que tu fais.
Je t'embrasse
Daniéle
Globalement je suis OK avec ce qui a été dit. Toutefois, je me permets un bémol. En effet, qui décide que ce que nous pensons est une croyance, et sur la base de quelles informations ?
Quand Gysa Jaoui affirme : 'pour progresser dans l'entreprise il faut avoir l'échine souple et savoir manœuvrer en eau trouble' est une croyance négative, dois-je comprendre qu'être délégué syndical n'empêche pas de devenir PDG ?
Tout ce que nous percevons de la « réalité » est passé au crible de notre référentiel, de nos filtres. Et nous agissons à partir de ce référentiel.
Personne ne décide que ce que nous pensons est une croyance. Toutefois, nous pouvons pointer que ce que nous considérons comme VRAI (ou FAUX) est une croyance lorsque nous découvrons que d’autres humains pensent strictement le contraire ! Certaines croyances sont aidantes. Par exemple, « je m’en sors toujours » est une croyance qui mobilise les ressources tandis que « je n’y arriverai jamais, je n’ai pas de chance » positionne la personne en victime et ne l’aide pas à trouver les moyens de s’en sortir.
Quant à votre dernière question, vous seul pouvez trouver la réponse !
Belle soirée.
'Quant à votre dernière question, vous seul pouvez trouver la réponse' ... Je dois avouer que c'est bien la première fois que quelqu'un croit en moi comme ça. Merci beaucoup.